top of page

Vulnérable

Dernière mise à jour : 16 mai 2021


31 JUIL 2020 À 11:13


Mon Amour,

Cela n’a aucune importance que tu lises ou pas ce message.


Comme bien souvent les rencontres sont des miroirs pour nous inviter à nous regarder en face. Comme bien souvent nous parlons aux autres sans nous rendre compte que nous nous parlons à nous-mêmes. J’attendais que tu aies un déclic dans ta tête pour m’ouvrir la porte de ton coeur. Je ne me rendais pas compte que c’est moi qui allais avoir un déclic.


J’avais peur d’une relation qui ne soit pas dans la réciprocité. C’est pourquoi je dois (une fois de plus) vivre une relation unilatérale. On attire toujours à soi ce que l’on craint le plus. J’ai eu exactement ce que je ne voulais pas avoir. L’Univers nous oblige à faire face à nos peurs jusqu’à ce qu’on les dépasse. L’Univers nous présente toujours les bonnes personnes pour nous obliger à travailler sur nos peurs. L’univers nous présente les bonnes personnes au bon moment. Tu es arrivé au bon moment dans ma vie. Je ne sais pas comment j’aurais pu faire sans toi pour affronter l’effondrement total. C’est grâce à l’amour puissant que j’ai ressenti pour toi (pour moi), que j’ai trouvé la force de me transcender pour affronter mes peurs. Tout au long de ces mois, je me suis parlé à moi-même au travers de tous les messages que je t’ai envoyés et cela a été possible uniquement grâce à toi, parce que tu as accepté de recevoir tous mes messages.

Ce parcours que je viens de vivre en 9 mois, c’est une naissance, ma re-naissance. C’est un beau parcours solitaire que j’ai accompli grâce à ton absence de témoignage d’amour (le reflet de mon absence d’amour pour moi-même). Je te/me remercie de m’avoir si bien accompagnée dans mon chemin de solitude. Tout ce que je t’ai dit, je me le suis dit à moi-même : « Laisse-toi aller à ta vulnérabilité, pleure, reconnecter-toi à ton enfant intérieur, reconnecter-toi à La Source. Tu as tout en toi. Tu es capable. J’ai confiance en toi. » Ce parcours avec/sans toi a été mené en parallèle avec un parcours dans le contexte que j’appelle « l’attentat confinement ». Ce contexte est venu réveiller ma deuxième peur : la peur d’être privée de ma liberté. Je te l’ai dit depuis le début de cette crise : je n’ai pas peur d’un virus parce que je n’ai pas peur de mourir. Ce qui me fait peur, c’est de vivre sans liberté. Je me suis sentie prisonnière et j’ai voulu fuir dans la nature et trouver de l’eau.


Je ne t’en ai pas parlé, mais la nuit du 13 au 14 avril nous sommes 3 (dans mon réseau FB) a avoir ressenti ce que nous pensons être une attaque d’ondes électromagnétiques. Chacun de nous se trouvant proches d’une antenne. Nous avons ressenti les mêmes symptômes au même moment. Un réveil nocturne à cause d’un mal de tête violent, les oreilles qui sifflent et les poumons oppressés. Je ne saurai jamais ce qu’il s’est passé réellement, soit j’ai fait une crise psychosomatique, soit il y a réellement eu des attaques d’ondes? Pendant plusieurs jours les symptômes ont persisté et j’ai remarqué que je me sentais beaucoup mieux quand j’allais chez ma maman à la campagne. Un jour que l’angoisse n’était plus supportable, j’ai débarqué chez ma mère en lui disant que je ne voulais plus rentrer à Bruxelles. J’étais dans un état de panique et j’ai voulu me blottir dans ses bras et elle m’a repoussée et elle m’a rejetée, elle m’a dit que j’étais folle et que je devais rentrer chez moi. La relation avec ma maman reposait sur ce qu’elle me disait : « je t’aime ». Cet évènement m’a fait réaliser à quel point il y a un décalage entre ce qu’elle dit et ce qu’elle fait > dissonance cognitive.


Le deuxième signe que j’ai reçu, c’est cette phrase que je t’ai dite, et qui a vibré faux dans toutes mes cellules : « Je suis capable d’aimer inconditionnellement parce que ma maman m’aime inconditionnellement ». Quand je le disais j’y croyais vraiment. Je m’étais forgée une certitude sur base d’un mensonge, c’est ce que j’ai compris grâce à la lecture vibratoire de ma mémoire cellulaire (le 18 juin). J’ai dû faire une relecture de ma vie entière et accepter une nouvelle interprétation des évènements de ma vie. À 7 ans j’ai demandé pour allée à l’internat. Soit c’était une envie précoce d’indépendance, soit c’était une nécessité pour échapper au contrôle et au rejet. Ma maman m’aime à condition que je n’ai pas de problème, à condition que je sois la petite fille sage et exemplaire qui réussi tout, à condition de ne pas avoir besoin de réconfort, à condition de supporter ses conseils qui vont à l’encontre de mon moi-profond. Depuis toujours, je sais que mon papa n’a pas voulu de moi. Au moins les choses étaient claires dès le départ.


Donc maintenant je dois accepter que je ne peux pas compter sur mes parents terrestre. Et je dois aussi faire le deuil de mes parents de coeur. Je fais également le deuil du papa de mon enfant. Le 18 avril je lui ai demandé de l’aide pour s’occuper de notre enfant plus souvent car je n’avais plus aucun relais à cause du confinement. En réponse à ma demande, j’ai reçu un mail le 21 avril pour me dire qu’il ne s’en occuperait plus du tout.


Mars, mes expos et mes ventes sont annulées (perte d’argent) confinement (perte de liberté)

Le 14 avril, je ne me sens plus en sécurité chez moi à Bruxelles.

Le 21 avril, le père de mon fils l'abandonne

Le 26 avril, l’homme dont je suis amoureuse me rejette.

Le 11 juin, j’ai perdu mon papa de coeur.

Le 18 juin, j’ai perdu ma maman terrestre.

Le 5 juillet, je trouve consolation et réconfort en serrant le tronc d’un arbre.

Le 11 juillet, j’ai perdu ma maman de coeur et je me console en me balançant au son de la guitare.

Le 15 juillet, je suis allée au tribunal et j’ai perdu officiellement le père de mon enfant.


Je n’ai pas compris pourquoi tu étais venu semer une petite graine dans mon coeur sans l’arroser et sans la regarder pousser. Et maintenant, le déclic s’est fait. Tout est dans la graine. La terre, l’air et l’eau et la lumière sont à ma disposition, je n’ai pas besoin de toi pour faire pousser ma graine. Je peux me servir de terre/air/lumière, autant que j’ai besoin, autant que j’ai envie. Tout est là en moi et tout est à ma disposition autour de moi, pour que je puisse grandir et m’épanouir en harmonie.


Le déclic c’est ta phrase « Tout est bien ». Tu as raison. Même si nous ne sommes pas ensemble, tout est bien. On peut s’aimer sans être ensemble, c’est bien. On peut maintenir le lien d’amitié FB sans être de vrais amis, c’est bien aussi. On peut continuer la vie l’un sans l’autre, c’est bien. Tout est bien. Notre histoire est belle.


Je suis seule avec mon petit garçon, je ne peux compter sur personne, personne ne s'inquiète pour moi, personne ne me console quand je suis triste, personne ne m’aide quand je suis dans l’embarras, personne ne me tend ses bras, personne n’est là pour moi et pourtant je suis vivante et je suis heureuse.


Je me sens grandie et heureuse d’avoir fait ce nettoyage de mes blessures d’enfance. Je me sens heureuse de ne plus ressentir ma douleur chronique. Je me suis nettoyée et je me suis libérée des relations toxiques envers moi-même et envers les autres. J’ai traversé cette période difficile en compagnie de mon monologue intérieur dont tu as été le réceptacle > merci encore d’avoir joué ce rôle indispensable à ma transformation. J’ai pris le risque de m’égarer pour mieux me retrouver. J’ai pu m’écouter attentivement pour différentier mes besoins personnels de ceux de mon enfant > Maitriser l’urgence du besoin de trouver un père de coeur à mon fils. Je me sens heureuse d’être libre. Plus rien ne me retient ici à Bruxelles. Je me sens libérée de tous mes engagements (particulièrement envers ma maman). Le seul engagement qu’il me reste, c’est celui que j’ai choisi du plus profond de mon coeur, l’engagement d’être la maman de mon enfant. Je suis heureuse d’être heureuse et de pouvoir offrir une maman heureuse à mon enfant. Je me sens heureuse de profiter de l’instant présent. Je me sens heureuse d’être en bonne santé et d’avoir un enfant en bonne santé également. Je me sens heureuse d’avoir le temps et la liberté de jouer, m’amuser, parcourir la nature, enseigner, partager toutes les merveilles de l’Univers avec ce petit être merveilleux qui m’émerveille au quotidien. Je me sens heureuse de tous les bonnes nourritures que nous mangeons et de l’eau pure que nous buvons. Je me sens heureuse d’être la fille de mon père céleste et de ma mère terre. Je me sens heureuse d’avoir reçu tous les signes de synchronicité qui me prouvent que l’Univers est puissant, pour me guider vers tout ce qui est bon pour moi. L’Univers fait bien les choses. Tout est bien. Tout est parfait.


Je n’ai plus qu’à profiter.

Je m’aime de manière inconditionnelle.

 

19 AOÛ 2020 À 14:11


Je te parle de ma transformation au jour le jour au travers des épreuves de désécurisation totale. Avoir le courage d’être vulnérable pour découvrir ma force insoupçonnée. La peur de tout perdre (toi, ma liberté, ma sécurité) à fait naitre la volonté de me retrouver en allant puiser ma force à l’intérieur de ma vulnérabilité. J’ai transmuté tous mes systèmes de croyances et de valeurs grâce à toi. Je suis appelée à sortir de cette logique bien/mal qui nous a pollué les esprits pendant des millénaires. J’apprends qu’il n'y a pas de bien et de mal, il y a ce qui est accompli (bien) et ce qui est en court d'accomplissement (bien aussi), c’est pour ça que TOUT EST BIEN.


20 AOÛ 2020 À 14:25

Libérer, nettoyer, transcender, transmuter, ... les peurs, les blocages, les enfermement, ... dissoudre l'égo, me reconnecter à mon âme... Je fais, je travaille, je défais, j'intègre, je pleure, je ris, je dors, je réfléchis. Je débloque tout, je transcende tout, je transmute tout ... Mais il reste cette peine immense que je n'arrive pas à calmer. C'est la même peur que depuis le début et qui reste jusqu'à la fin. Pourquoi la source n'a t-elle pas choisi de te faire plus âgé? ou moi plus jeune? J'aurais tellement voulu t'offrir la beauté de mes 30 ans. Je n'arrive pas à accepter mes rides, ma poitrine et mon ventre. Je n'arrive pas à me trouver assez jolie pour toi. Je ne vois pas comment je vais faire pour accepter d'être plus âgée que toi? C'est tellement fort que parfois je me dis que les choses sont bien comme ça, que nous ne nous reverrons pas et que je ne serai jamais plus confrontée à cette tristesse. De tout ce qui m'a quitté, c'est la seule chose qu'il me reste. Accepter que ma beauté disparaisse. Je serais plus à l'aise avec un homme plus âgé, ou avec un homme moins beau que toi. Ou avec un homme qui ne compte pas pour moi, alors ma beauté physique n'aura plus d'importance parce qu'il n'y aura pas cet enjeu de plaire. Je pleure parce que je bloque là-dessus et je ne trouve pas la solution, je tourne en rond. Je ne me maquille quasiment plus jamais. J'arrive à me défaire du regard des autres, mais mon rapport à toi est différent. On dirait que tu es la seule personne au monde qui ne m'aimera pas à cause de ça.


10 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2_Post
bottom of page