LA FEMME DU COWBOY
- Charline Lancel
- 6 août
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 août
Avec le profil de Marie-Louise Parker, j'ai planté le décor dès le départ (octobre 2019). Je suis la femme d'un cowboy.

Je ne suis pas la femme d'un homme cheval, comme si la nature nous avait créés centaures. Je ne suis pas la femme d'un charlatan thérapeute de la secte équestre (équicoache). Je ne suis pas la femme d'un homme qui réalise son accomplissement personnel par cheval interposé.
Demande à ton cheval qui tu es, et il te répondra que tu es un cowboy et pas un chevalier servant de la femme yang impuissant, ni un prince charmant domestiqué par la maitresse de sa prison dorée, ni un seigneur dans un château en ruine transformé en dispensaire pour accueillir tous les paumés et les désespérés.
Un cowboy ce n'est pas un homme qui ne fait qu'un avec son cheval, un cowboy c'est un homme qui ne fait qu'un avec sa femme, comme tous les hommes sont conçus naturellement pour être en couple avec une femme et pas avec un cheval.

Un cowboy ce n'est pas un marin avec une femme dans chaque port. Ce n'est pas un propriétaire de ranch qui vit du business autour du cheval.
Pour moi, une vie de cowboy c'est une vie simple, c'est une vie en symbiose avec la nature et en autonomie. Un cowboy s'occupe des animaux et de la terre pour la survie de son corps physique et il est amoureux de sa femme pour le bonheur de son corps énergétique.
C'est un art de vivre sans témoin et sans public. C'est une vie à deux qui n'attend pas la permission, ou la reconnaissance des autres.
S'occuper des animaux et de la terre, cela ne veut pas dire que la terre et les animaux t'appartiennent. Ta femme ne t'appartient pas non plus, il n'y a que tes sentiments amoureux qui t'appartiennent.
Le cheval n'est pas au service du corps énergétique (l'esprit). L'homme ne garantit pas la survie de son corps énergétique (il ne fait pas sa quête existentielle) par animaux sauvages interposés.
Le cheval est au service du corps physique. L'homme utilise (domestique) l'aspect utilitaire et alimentaire des animaux sauvages pour garantir la survie de son corps physique matière.
x Le cheval ne sert pas de quête existentielle, il ne va pas t'aider à trouver le sens de ton existence, il ne va pas te dire qui tu es et ce que tu veux.
x Le cheval ne sert pas d'activité occupationnelle pour combler ton vide existentiel (absence de flux vital d'amour-propre).
x Le cheval ne sert pas non plus de doudou de consolation pour combler ton vide affectif (absence de flux en surplus d'amour désintéressé et d'amour inconditionnel).
x Tu ne trouveras pas de flux vital d'amour-propre :
- dans ton passé
- dans ton inconscient
- dans les astres
- par magie
- par la sexualité
- par la posture sacrificielle
- dans les voyages ou sur le chemin de Compostelle
- dans les rencontres humaines ou les thérapie de groupe
> et tu n'en trouveras pas non plus dans la complicité avec un cheval !
Je ne valide pas la manière dont l'homme utilise l'animal pour se faire de l'argent, ou le prend en otage pour soigner son vide existentiel et sa dépendance affective. Le rapport sain entre l'homme et le cheval : c'est celui du cowboy ou de l'indien pour survivre.

Les chevaux sont sauvages et vivent en liberté.
Aucun cheval ne permet de savoir qui on est. Que la personne soit en couple ou célibataire, un cheval ne peut pas l'aider à se libérer du vide existentiel et de la dépendance affective, au contraire.
Comme la femme ne peut pas forcer l'amour d'un homme, elle force l'amitié du cheval. Comme l’homme ne peut pas forcer l'amour d'une mère, il force l'amitié du cheval.
La secte équestre est aussi bloquante que la secte des charlatans thérapeutes, elle vend des faux espoirs, et des mensonges qui sauvent et soulage de manière superficielle et éphémère. "L'estime de soi par cheval interposé, le cheval guérisseur", pfff quelle arnaque, quel business de charlatans.
L'homme qui génère son flux vital d'amour-propre n'a pas de conquête sexuelle à faire et donc il n'a pas besoin de faire de quête chevaleresque, et donc forcément, il n'a pas de conquête des territoires, du pouvoir et de l'argent à accomplir. Le cheval ne sert pas l'homme pour faire des guerres pour s'approprier des terres.
L'asservissement du cheval, la maltraitance, l'exploitation, l'élevage, la domestication, l'amitié forcée, ne sont pas légitimes et naturelles, ce sont des conséquences de la mort du corps énergétique.





Je ne suis pas la femme du berger, je suis la bergère.
La bergère et le berger ce sont les symboles de l'autonomie énergétique.
Le berger est le gardien de ses propres moutons et les moutons symbolisent le flux vital d'amour-propre et le gras du mouton symbolise le flux en surplus d'amour désintéressé. Le berger ne fait pas de sacrifice, il offre le gras du mouton, il fait une offrande dans un bon état d'esprit parce qu'il donne sans rien perdre et il donne à tous (amis et ennemis) puisque le flux en surplus d'amour désintéressé profite à tous par le principe d'émanation. Le berger est pourvoyeur de sa propre nourriture vitale pour alimenter son esprit et la nourriture de l'esprit c'est le flux. Le berger, c'est le yang (inné ou acquis) qui génère son propre flux vital d'amour-propre. Il survit en autonomie, il est solitaire.
Le mot berger, à travers la racine indo-européenne bher- (« porter, nourrir ») et son lien avec bhergh- (« protéger, abriter »), renvoie originellement à : celui qui prend soin, nourrit, soutient et protège — donc celui qui pourvoit à sa propre subsistance, sans dépendre d’un autre.
Le berger et la bergère symbolisent les deux corps énergétiques qui survivent indépendamment l'un de l'autre.
Le cowboy et sa femme symbolisent les deux corps physiques qui s'unissent pour être heureux.
Charline
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