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Spirale

J'ai crée quelques spirales de manière épisodique, mais en juillet 2021, c'est devenu une activité à plein temps, plusieurs jours consécutifs, du matin au soir, sans interruption. J'ai appelé cette période : "Le repos du yang". Créer ne me demande aucun effort, je médite de manière innée. Je transcende la dualité de manière pulsionnelle et spontanée. Je suis dans un état de conscience unifiée. J'aime ce que je crée et je m'oublie. Je me dilue dans toutes les nuances et les dégradés. Je m'hypnotise inconsciemment. Je lâche prise et je me subtilise dans l'océan des formes cosmiques. Je carbure à l'énergie dynamique qui émane de mes spirales. C'est une nourriture spirituelle pour mon âme.

Hier, j'ai regardé les deux premières partie du film "Samadhi" comme le recommande Kurt "Le meilleur coach flamme jumelle du monde", sur sa chaine youtube New World Allstar. C'est très éprouvant pour moi de regarder ce genre de film. J'ai l'impression que toutes ces saintes paroles sont sorties du mental démentalisé de centaines de yin astralisés depuis des millénaires. C'est un condensé écoeurant de sagesse astralisée. Je m'ennuie, j'ai envie de m'endormir. Je trouve ça complètement déprimant cette quête de la paix, du calme et de l'absence de souffrance, en faisant abstraction du mental, du matériel et de la vie terrestre. Cette envie de vouloir devenir un moine me dépasse complètement. Je n'y trouve aucun intérêt. Par contre, je vais m'approprier une phrase et l'extraire de ce contexte mortellement ennuyeux pour illustrer mon inspiration spiralienne colorée et pétillante de vie : "L’immuable est immobile au centre de la spirale des phénomènes changeants."

J'adore cette phrase qui me ressemble en ce moment. Je reste stable en mon centre malgré le phénomène de transmutation. Fidèle à moi-même. Je n'ai pas besoin de méditer pour être alignée à mon âme. JE SUIS inspirée par la Source de mon âme et je me sens puissante. Je suis vivante et immortelle. Je suis unifiée yin et yang, faire et être, je fais ce que je suis, les deux se confondent, rien ne les sépare, plus rien ne me divise au contraire, pour la première fois de ma vie, je me sens complète et puissante à moi toute seule. Je n'ai suivi aucun enseignement de boudhatralala. Je suis enseignée par le processus alchimique de transmutation, l'enseignement m'apprend que je n'ai pas besoin d'être enseignée pour transmuter. Je transmute naturellement quand la Source provoque la reconnexion avec ma flamme jumelle qui déclenche le processus alchimique de transmutation. L'enseignement des yogitrilili est un enseignement de yin qui n'a pas transmuté, un yin qui n'a pas la puissance yang du faire et qui doit se contenter d'être immortel dans l'instant présent. C'est l'absence total du bruit de la vie remplacé par le calme de l'éternité qui s'ennuie de ne rien faire. C'est le yin qui se torture le cerveau pour essayer d'atteindre le Nirvana en s'imaginant qu'il est possible d'être entier sans la puissance du yang. Il n'a pas le choix et il se console dans son Samadhitrilili.


Kurt oriente les flammes jumelles vers l'enseignement des yins impuissants et ça marche. Mais c'est un vice de procédure. Il explique que le parcours flammes jumelles est un parcours de conscience unifiée, c'est vrai, mais on n'a pas besoin de méditer ou de suivre l'enseignement des pseudos sages pour s'aligner à son âme. C'est la Source et le temps qui opèrent le changement. On vit ce que l'on vibre. Si on vibre le manque alors on va vivre le manque. On vibre le manque à cause du mythe du couple astralisé. Pour vivre la complétude, il faut d'abord vibrer la complétude. Et quand on vibre la complétude on vibre juste, et quand on vibre juste on magnétise sa propre énergie yin et donc le yang s'équilibre yin naturellement quand il a réussi à se libérer de ce qui l'empêchait de vibrer la complétude. Arrêter d'être convaincu qu'on a besoin de l'autre et des autres pour être complet et puissant. Comprendre que l'on a tout en soi. Nos propres guides intérieurs qui nous guident vers nos propres sauveurs intérieurs pour nous libérer de nos bourreaux intérieurs, est le seul enseignement utile que l'on apprend par nous-mêmes en transmutant. On n'a pas besoin d'être enseigné, au contraire, on a besoin d'être désenseigné du mythe du couple astralisé. Donc effectivement ce qui permet au yang de s'équilibrer yin, c'est la conscience unifiée au niveau de l'âme. Après avoir brisé le mythe du couple astralisé, après avoir parfaitement conscientisé que le duo n'est pas séparé dans sa partie cosmique invisible, le yang cesse de vibrer le manque et il magnétise enfin sa propre énergie yin. Ce que je reproche à la spiritualité yin c'est de stagner au niveau de la conscience unifiée, le yin reste haut perché dans la nostalgie de son état unifié de base. C'est comme si un enfant voulait retourner dans le ventre de sa mère. Nous faire croire que la Source orchestre le retour à la Source, c'est vouloir à tout prix inverser le cours de l'évolution. Toutes ces philosophies yin qui essayent de nous faire croire que le Nirvana c'est le retour à l'unicité primordiale, c'est de l'arnaque. L'unicité à atteindre ce n'est pas la conscience unifié au niveau de l'âme, c'est la dualité équilibrée au niveau des polarités yin cosmique et yang terrestre, c'est l'équilibre entre le faire yang et le être yin. Si la Source voulait vraiment que nous fassions le chemin spirituel qui nous ramène à la case départ alors pourquoi nous aurait-elle fait évoluer ? Pourquoi nous aurait-elle divisés en deux? Pourquoi la Source ferait-elle dépendre son évolution de l'enseignement de fanatiques de la conscience unifiée. Tout ça n'a aucun sens. Attribuer des intentions et des volontés à la Source, c'est ridicule. La Source n'a aucune intention, la Source est une énergie. Le but de la Source c'est d'évoluer par un système stable, harmonieux et pérenne. La Source évolue en divisant l'unité bipolaire (l'âme) en deux, elle maintient les deux moitiés à distance pour les empêcher de refusionner, le temps que chacune des moitiés transmute pour devenir complète à elle seule. Quand Kurt met l'accent sur la conscience unifié au niveau de l'âme, quand il répète dans toutes ses vidéos que les jumeaux proviennent d'une seule âme, quand il pousse le yang à s'identifier à la conscience unifiée de l'âme, sans s'en rendre compte il brise le mythe du couple astralisé. Il attribue le mérite de la réunion à Boudhhatralala alors que c'est simplement la vibration juste qui s'ajuste à la Source. Pour que le yang puisse transmuter et magnétiser son énergie yin, il doit vibrer la complétude. S'identifier à l'âme est une manière de comprendre que l'on est complet et entier, c'est une manière de sortir de la souffrance du manque et surtout, c'est la seule manière d'arrêter de vibrer le manque. Mais si Kurt et Bouddha n'existaient pas ? Comment ferions-nous pour nous libérer du mythe du couple astralisé ? C'est le jumeau yin qui joue ce rôle. On a juste besoin de son jumeau yin pour transmuter. C'est le jumeau yin impuissant, incapable de nous approcher pendant la décharge de yang, au moment de la séparation originelle, qui nous rappelle à notre état primordial de conscience unifiée. On le sait que l'on ne fait qu'un, on le sent, c'est inné mais c'est seulement quand on est divisé que l'on s'en rend compte et que l'on en souffre momentanément, juste le temps de se souvenir. Il faut juste dépasser l'oubli, transcender la volonté mal intentionnée de nous faire oublier qui nous sommes. On le saurait d'autant plus facilement si on ne nous avait pas empêcher de le savoir depuis des millénaire en nous cachant volontairement le processus alchimique de transmutation, pour tout simplement nous empêcher de transmuter, pour tout simplement nous maintenir volontairement dans un état d'incomplétude et d'impuissance. Oui nous évoluons vers une état de conscience unifiée, mais ce qui est unifié ce n'est pas résumé à être une âme pour deux, ce qui est unifié ce sont nos polarités yin être et yang faire. Je fais ce que je suis, je suis ce que je fais. Et la dualité qui nous caractérise est unifiée. C'est une conséquence du processus de transmutation. L'état de plénitude, l'intégration de la zénitude, le calme et la sérénité, c'est une conséquence de l'équilibrage yin, cela n'a rien à voir avec Bouddhatralala ou Samadhitrilili. Le Source n'a pas l'intention de nous faire ascensionner sur un chemin spirituel, l'éveil spirituel est une conséquence de l'évolution, ce n'est pas le but. Le but de la Source c'est d'évoluer et la dualité de la Source c'est d'une part, ce qui est évolué et d'autre part, ce qui est en cours d'évolution. Rien de ce que nous sommes (yin) ou de ce que nous faisons (yang) est bien ou mal, c'est simplement évolué ou en cours d'évolution.


Ce film Samadhi est un recueil de citations yin astralisés. Une quête du calme, de la paix, du nirvana pour une élite impuissante. Des paradoxes, des oxymores, un véritable casse-tête, un sacerdoce pour être tout et rien, pour être vide et plein.


Tout un chapitre est dédié à la spirale. Ils sacralisent la spirale, alors je me sens sacralisée d'être spiralisée par ma propre création intuitive et spontanée.


Extrait du film Samadhi (partie 2) : La spirale est le pont qui s’étend du microcosme au macrocosme, de l’ADN au lotus d’énergie intérieure qui s’étend à travers les chakras, jusqu’aux bras spiraux des galaxies. Chaque niveau de l’âme s’exprime à travers la spirale comme des branches en constante évolution, vivant, explorant. Le vrai Samadhi réalise la vacuité de tous les niveaux du soi. Toutes les enveloppes de l’âme. La spirale est le jeu sans fin de la dualité et du cycle de la vie et la mort. Chuang Tzu a dit : « Quand il n’y a plus de séparation entre ceci et cela, on l’appelle le point immobile du Tao, au point stationnaire au centre de la spirale, on peut voir l’infini en toute choses ». L’ancien mantra « om mani parme hum » a une signification poétique. On s’éveille, on réalise le joyau au sein du Lotus. Votre vraie nature s’éveille dans l’âme. En Sahaja Samadhi, le Soi immanent reste présent durant le plein usage de toutes les fonctions humaines. L’immuable est immobile au centre de la spirale des phénomènes changeants. Les pensées, les sentiments, les sensations et l’énergie tournent autour du centre, sur la circonférence, mais le degré de calme ou de « je suis » persiste pendant l’activité extérieure exactement comme durant la méditation. Il est possible que le soi immanent reste présent même pendant le sommeil profond, que votre conscience de « je suis » demeure sans va-et-vient même si les états de conscience changent. Je dors mais mon coeur veille.


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