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Photo du rédacteurCharline Lancel

DRAGON DE BOIS

Dernière mise à jour : 25 févr.

La laine c'est moi et le bois c'est lui. Je ne me lasse pas d'étudier ces deux matières et d'exploiter ce thème comme un lien qui unit le couple. J'avais déjà utilisé cette association quand j'ai créé le profil de Marie-Louise Parker pour attirer l'attention de mon yin spécifique en novembre 2019. Il y a 3 albums photos sur le thème du bois : Le charpentier à qui je demande de m'apprendre à travailler le bois - Mon amour pour le bois au quotidien (du bois pour le feu, des couverts en bois, des meubles en bois) et - Si j'avais été un homme, j'aurais été un sculpteur de bois - mais je suis une femme et je tricote la laine. J'ai imaginé la transition qui passe du charpentier (alimentaire) à l'artisan qui sculpte la cuillère (utilitaire) à l'artiste qui crée un objet d'art. Je suis la bergère et il est le charpentier, pourtant plusieurs fois je l'ai assimilé au berger et je lui ai dit que je le prenais sans rien : même s'il était un simple berger avec juste un bâton et un seul mouton, je l'aimerais comme il est. Il y a, au travers de toutes ces images, un mélange qui fait de moi le bois et qui fait de lui la laine.


Je tricote depuis des années des pulls en laine de mouton islandais pour mon fils et récemment, j'ai décidé de tricoter la version du lopi en taille homme XL pour mon yin spécifique. Je n'ai pas eu l'occasion de lui offrir son pull, mais je lui ai envoyé des photos. Entre temps, j'ai décidé de mettre ces pulls en vente lors de mon prochain marché d'artisans et pour éventuellement les vendre par internet, j'ai imaginé partager une annonce Wanted pour trouver le bûcheron qui porterait les pulls, dans le but de les mettre en scène et de les photographier en contexte, pour mieux les vendre en image.


Cette annonce Wanted ressemble à une annonce Tinder et procède de la même manière que le prince qui fait essayer la pantoufle de verre pour trouver sa princesse.

 

Dans cette bataille pour rétablir l'ordre des priorités et pour rétablir le sens de l'évolution, il y a ce contexte zodiacal qui m'est favorable puisque que je suis Verseau et que mon yin spécifique est Poisson et que tout le monde semble dire que l'air du poisson (du mensonge) est révolue et que nous entrons dans l'air du Verseau (de la vérité). J'avais déjà fait comprendre à mon yin spécifique qu'il devait évoluer, en créant un album photos sur le thème du Poisson qui met ses jambes. Le texte que j'ai écrit en décembre 2020 est un avant-goût de ce combat pour extraire l'individu de la collectivité. Je mets très fort l'accent sur la nécessité de se mettre en priorité et je pousse à l'autonomie. Je vois que je parlais déjà de doudou pour infantiliser l'égo du yin spécifique alors que maintenant je lui parle de son doudou cheval, qu'il utilise pour consoler son enfant intérieur orphelin mal-aimé. À ce moment-là, je demandais au Poisson de mettre ses jambes, et maintenant je demande au cavalier de descendre de son cheval pour marcher de la hauteur de ses propres jambes. À la fin de ce texte (assez mal écrit), je dis : Tu es le premier poisson qui sort de l'eau et qui se rend compte qu'il peut respirer sur terre.



Dans l'album photos que j'ai créé via le profil de Marie-Louise Parker, on voit un poisson qui prend la résolution d'apprendre à marcher, on voit que c'est un moment pivot dans l'évolution, on voit que c'est un nouveau départ et on voit que cela implique de ne plus être reconnu par ses anciens semblables.



En septembre 2021, dans ma série intitulée Wedding, je me suis servie des visuels créés pour la série Cosmos et je les ai mélangés. Chaque visuel est accompagné d'une petite phrase, par exemple : " Tous les Verseaux sont porteurs d’eau et les Poissons ont besoin d’eau pour respirer" ou " Le poisson à des jambes et respire sur terre grâce à l'eau dans l'air".

Dans mon duo énergétique, il y a un mariage de bois et de laine, d'eau et d'air.


C'est l'année du Dragon de bois, c'est une année paire donc c'est une année yang. C'est l'année pour faire son accomplissement yang au travers du bois. Mon yin spécifique remet en question sa carrière de charpentier, il se demande si c'est lui le bois et j'ai imaginé qu'il était un artiste refoulé.

 

En 2016 et en 2018, je suis allée visiter le symposium de Land Art dans le bois de Silly et j'ai été très touchée par deux oeuvres d'une artiste belge nommée Elise Claudot. La semaine passée, je partage un évènement "laine feutrée" sur mon groupe d'artisans créateurs belges et je visite la page de l'artisane qui organise cet évènement. Je me rends compte qu'il s'agit de l'artiste dont j'avais aimé les deux œuvres de Land Art. Je visite son site internet et je découvre que sa démarche réparatrice est symboliquement très proche de la mienne. J'utilise un enseignement pour instruire des ignorants qui souffrent d'ignorance parce que la Source de la souffrance, c'est l'ignorance de la Source. Elise utilise la laine feutrée pour réparer des branches cassées. Moi j'utilise l'ordre des priorités pour rétablir le sens de l'évolution. Chaque règne contient le précédant. Le végétal est du minéral subtilisé, l'animal est du végétal et du minéral subtilisé, l'esprit est de l'animal, du végétal et du minéral subtilisé. Le minéral est de la roche, de la terre de végétaux morts et de la poussière d'animaux mort et densifiés. Et toute cette dynamique circulaire est rendue possible grâce à la magie de l'incarnation : le moment où la Source a atteint son plus haut stade de subtilité, qu'elle incarne l'esprit dans la matière la plus subtilisée, pour qu'elle prenne vie et se multiplie. Quand la laine console et répare le bois avec une peau qui le recouvre, c'est comme s'il s'était crée un stade d'évolution intermédiaire. Un végétal qui s'animalise ou un animal qui se végétalise. Cette œuvre s'appelle "Peau de laine". Elise écrit : Laine brute de mouton et eau de source à la main, je remonte le tronc en massant les fibres animales sur son écorce fine et granuleuse. Grâce au frottement des éléments, un tissu se crée et enlace la plaie. La matière se fait hybride, réparatrice et réconfortante. La douceur du feutre invite le spectateur à toucher l’arbre brisé. Alors, les mains le caressent, les regards apparaissent, une reconnaissance naît.



La branche cassée, à elle seule n'attire pas le regard et ne suscite pas l'intérêt, mais lorsqu'elle est recouverte de laine feutrée, elle attire le regard et la caresse. La laine feutrée n'attire pas l'intérêt mais lorsqu'elle est utilisée pour recouvrir la branche cassée, elle attire le regard et la caresse. C'est une autre manière d'illustrer le moins par le moins qui égal le plus. C'est comme l'histoire de Gaëtan qui balade un petit bœuf de village en village : tout le monde vient leurs parler maintenant qu'ils marchent ensemble, mais avant personne ne s'intéressait à Gaëtan et personne ne s'intéressait au petit bœuf. La perception du négatif par le négatif qui rend du positif m'intéresse, de mon côté j'applique cette règle en imaginant que le flux que je perds (négatif) est transformé en pensées négatives (mort énergétique de mon yin spécifique) et je constate que je garde mon flux et que c'est positif pour moi. J'en conclus que ce flux que je garde, est ce flux qu'il n'a pas. Pour plonger mon yin spécifique dans le désespoir de la mort énergétique, je travaille - sur SES croyances par mail (je prouve que le flux existe et je dénonce, ridiculise et dévalorise le faux flux) et je travaille - sur la polarité à distance en ajustant MON système de croyances pour neutraliser mon flux. Je fonctionne actuellement sur un système de croyances où je suis aimée (je suis yin) mais moi je n'aime plus (je ne suis plus yang), plus aucune pensée d'amour pour mon yin spécifique ne m'échappe et je lui souhaite la mort énergétique (ta vie n'a plus aucun sens sur le faux flux des autres, génère ton propre flux ...). Je ne vois pas ce que l'on peut trouver de mal à vouloir le mal du mal pour son bien.


L’œuvre que j'ai découverte en 2018 s'appelle LA SOURCE et on voit une fontaine de laine feutrée qui jaillit d'une fente du tronc de l'arbre. Elise écrit : Telle une membrane maternelle, elle enrobe et prend soin, tout en soulignant les structures. Ses formes nouvelles confèrent des sensations oubliées, inaperçues dans la Nature. Dans le Temps, cette peau protège l’être de l’extérieur mais en révèle aussi l’intérieur : « l’essence ». Je trouve que le mariage de la laine et du bois est une belle réussite, je trouve que la démarche artistique d'Élise raconte une belle histoire d'amour entre ces deux matières complémentaires, une animale et l'autre végétale. Ces deux œuvres symbolisent un stade d'évolution intermédiaire entre les deux règnes.


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